Solférino

Pourquoi ici ?

Il neige désormais assez rarement dans Paris. J’ai été fasciné par le square Solférino sur le boulevard Saint-Germain, tout enneigé ce jour-là. Une atmosphère assez fantasmagorique avec ces branches qui ploient pour s’incliner vers le centre. Quelques touches de couleur mais c’est un dessin noir et blanc pour ainsi dire.

Quelle technique ?

Pastel – 40×30.

Le square Solférino enneigé – pastel 40×30

La péniche

Pourquoi ici ?

Encore une nouvelle photo de mon ami Stéphane qui m’a terriblement inspiré : la complexité de la vue, les reflets, l’immobilité de l’eau inondant les berges de la Seine, le caractère fantômatique de cette péniche qu’on ne distingue pas au premier coup d’oeil et qui soudain apparaît.

Quelle technique ?

Pastel sur papier touch noir. 65x42cm. Aucune estompe sur ce dessin. J’essiae de tr&vailler le pastel sans aucune estompe depuis quelque temps. C’est très satisfaisant, cela permet un dessin plus âpre et suggestif.

Invalides inconnues

Pourquoi ici ?

Une vue originale de mon amie Anne, qui me l’a commandée. Il fallait animer le mur de face et le bâtiment de droite, initialement très peu intéressants et ternes sur la photo, et tenter de rendre le caractère écrasant de l’église en même temps que la légèreté du dôme. Pas sûr s’y être parvenu. Couleurs inspirées d’un Le Lorrain… La commanditaire exprima sa satisfaction par un adverbe : « oufissiment » !

Quelle technique ?

Pastel – Format 30×42.

Invalides inconnues - 30x42cm - Pastel
Invalides inconnues – 30x42cm – pastel

Paris inondé

Pourquoi ici ?

D’après une photo (modifiée) de mon ami Stéphane qui décidément m’inspire beaucoup. Le contraste des immeubles blanchâtres avec le caractère glauque de l’ensemble de la rivière et de ses rives englouties me semblait plus intéressant à rendre avec cette couleur sépia que je n’apprécie guère habituellement.

Quelle technique ?

Pastel sépia et craie blanche. Format raisin.

Format raisin – pastel

La lune confinée illumine Paris

Pourquoi ici ?

D’après une magnifique photo de mon ami Stéphane. Il s’agit d’une placette du côté du boulevard Excelmans dans le 16e arrondissement. Les contrastes, mais surtout les particularités de la lumière dans les arbres m’ont séduit pour tenter de rendre cette atmosphère étrange à la fois de vie des hommes derrière les façades et de vie des éléments extérieurs dans la rue désertée. Ce sont les réverbères, les poteaux, les arbres qui paraissent le seuls à avoir pris possession de la rue. J’ai obtenu le premier prix pour cette œuvre à la XXe biennale des artistes du 6e arrondissement de Paris, fin octobre 2020.

Quelle technique ?

Pastel blanc sur papier noir Touch. Quelques rehauts au fusain. Format raisin.

du Pont Alexandre III

Pourquoi ici ?

En route pour une audition à l’Assemblée, un des plus beaux ponts de Paris. Une photo prise rapidement. Heureusement pas de mariée chinoise en vue, et de toute façon je ne l’aurais pas dessinée !

Quelle technique ?

Pastel sec. Format raisin, sur papier beige clair Touch.

du Pont Alexandre III

Devant la pyramide

Pourquoi ici ?

Inspiré par une photo noir et blanc de mon ami Stéphane, subjugué par cette scène insolite d’une religieuse jouant de la trompette, qui n’est pas un berbère comme l’a cru un autre ami… C’est bien sûr ce contraste avec cette forme drapée blanche qui m’a attiré. Il fut amusant de dessiner le bâtiment à travers les vitrages de la pyramide. Quelques personnage inutiles pour le dessin et l’histoire ont été également enlevés par rapport à la photo originale.

Quelle technique ?

Craie blanche et pastel sur papier noir. Format A3.

Devant la pyramide Pastel sur papier noir 45×65
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Au Louvre

Pourquoi ici ?

Une photo noir et blanc de mon ami Stéphane qui m’a inspiré par son carage, ses contrastes et une scène que j’ai un peu modifiée. Originellement, la dame de gauche est prise en photo par son homme placé au centre, avec le garçon, vraisemblablement leur fils qui la regarde. J’ai transformé l’histoire en enlevant le photographe ou en imaginant que que c’est l’homme de dos qui s’éloigne, alors que la femme continue de prendre la pose avec le fils blasé qui regarde la boule dans son champ de vision. Il s’agissait ici aussi de tenter de dessiner la foule des visiteurs au loin. On devine aussi sur la gauche un couple d’amoureux caché derrière le pilastre.

Quelle technique ?

Craie blanche et fusain sur papier noir. Format A3.

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